Position des oreilles dans les standards canins

Encore les oreilles !

Le border collie est peut-être le chien au standard le plus ouvert.

Prenons un exemple avec les oreilles. Selon le standard en vigueur par la Fédération Cynologique Internationale, les oreilles du border sont « de taille et de texture moyennes et bien écartées. Elles sont portées droites ou semi dressées. Oreilles attentives. »

Charlie femelle border collie bleu merle

Comparons maintenant avec le berger blanc suisse. Le standard précise que les oreilles sont « Portées parfaitement dressées, attachées haut, parallèles et pointant bien vers l’avant en forme de triangle allongé qui s’arrondit légèrement à son extrémité. » Dans la liste des défauts graves, on retrouve « Oreille tombante, oreille semi-tombante, oreille cassée. »

Il y a bien une tolérance beaucoup plus grande dans le standard du border collie.

Nous sommes ici dans des validations d’un standard par rapport à des critères physiques. Encore une fois, nous pourrions penser que la conformation des oreilles à un standard n’empêche en rien le chien d’être un bon chien de compagnie. Je suis d’accord. Il existe cependant dans la liste des défauts des standards des deux races un paragraphe qui, selon moi, est assez intéressant en matière de sélection. « Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien être du chien et sa capacité à accomplir son travail traditionnel. » Voilà qui me permet encore une fois de justifier le choix d’un chiot issu de parents ayant été confirmés. En effet, il est parfois préférable de retirer de la reproduction des géniteurs présentant des écarts avec un standard favorable à la bonne santé du chien. Nous avons tous à l’esprit le bouledogue qui au fil du temps a vu sa capacité respiratoire diminuer en même temps que la longueur de son museau.

Les oreilles en position naturelle, en position attentive, en position aérodynamique…

Gardons à l’esprit que le chien n’est pas « naturel » mais bien issu d’une sélection réalisé par l’être humain. Sélection effectuée au départ sur des critères de comportement, notamment sa capacité à vivre en compagnie des humains et accomplir des tâches pour nous simplifier le quotidien.

En conclusion, je remercie Tayco, Charlie et Tosca qui m’ont inspirée des recherches intéressantes.