Le chien âgé ou vieux chien

Mon chien prend de l’âge

« Je ne l’ai pas vu vieillir… » Voilà une phrase qui revient très souvent dans la bouche des propriétaires de chiens vieillissants.

L’expression « c’est un vieux chien » n’a aucun sens puisque l’âge seul n’apporte aucune indication précise. Il faut toujours associer l’âge du chien à sa race pour déterminer l’état de vieillesse d’un chien. Plus les chiens sont de grandes tailles plus leur vieillissement est précoce. Ainsi les chiens de grandes races âgés de 7 ans seront considérés comme « vieux ». Quand votre chien entre dans le dernier quart de son espérance de vie, vous pouvez estimer qu’il fait désormais partie du 3ème âge canin.

Les signes physiques du vieillissement canin

Difficile d’accepter la vieillesse, souvent les signes sont pourtant bien visibles. Votre chien joue moins et passe plus de temps à dormir. Son attrait pour les promenades diminue.

Le museau blanchi

L’apparition de poils blancs peut être un bon indicateur des changements qui s’opèrent dans l’organisme de l’animal. Ce repère visuel n’est pas systématique, et les modifications de l’aspect extérieur du chien au niveau morphologique n’arrivent que tardivement.

Le vieillissement de l’organisme implique parfois une diminution de certains sens et l’apparition de douleurs.
Les chiens âgés peuvent être touchés par des affections oculaires impliquant une baisse de l’acuité visuelle pouvant engendrer des déplacements hésitants, une mauvaise reconnaissance de son entourage,…
Le chien peut également subir une perte d’audition. Votre chien peut alors vous sembler désobéissant, pensez à faire quelques tests pour vérifier son ouïe.
Un chien dont la vue et l’ouïe baissent pourra être plus facilement surpris car il ne perçoit son entourage qu’au dernier moment. Cela peut parfois conduire à des réactions inattendues de la part de l’animal.

Les problèmes locomoteurs sont les plus fréquents chez les chiens âgés. L’arthrose est souvent la cause principale des déplacements difficiles et de l’apparition de douleurs.
En fonction des douleurs arthrosiques, vous serez peut-être amené à devoir porter votre animal pour lui éviter de monter ou descendre des escaliers. Pensez bien que cette manipulation, à l’origine destinée à lui éviter des efforts, peut lui occasionner d’autres douleurs et que sa réaction peut être violente.

Patience et tolérance

Même si cela n’est pas toujours évident, tolérez sans rien dire les petits accidents liés à l’incontinence. Le disputer pour ses oublis ne peut que provoquer de l’anxiété. Pensez à parler de ces problèmes à votre vétérinaire, il existe de plus en plus de traitements qui peuvent palier ces désagréments dus au vieillissement de l’organisme.

Avec l’âge les besoins nutritionnels du chien changent. Il faudra donc penser à adapter son alimentation à son âge et surtout à son activité physique. Les industriels de l’alimentation animale ont mis au point des formules spécifiques pour les « seniors » avec des compléments qui aideront votre chien à bien vieillir.

Essayez, autant que possible, de maintenir un rythme de vie calme autour de votre chien. Evitez-lui tout changement qui pourrait lui occasionner un stress inutile. Si vous l’emmenez en vacances ou en week-end, privilégiez les endroits tranquilles.

La dépression chez le chien âgé

Le vieux chien peut être victime d’une dépression d’involution. Souvent méconnue par les propriétaires, cette pathologie est soignable grâce à une thérapie à la fois médicamenteuse et comportementale. La dépression d’involution se manifeste par la réapparition de comportements juvéniles (exploration orale, mictions) et une perte de l’éducation ou des habitudes acquises. Si votre chien présente un de ces symptômes, parlez-en à votre vétérinaire, des solutions existent.

Gérer la vieillesse de son chien au quotidien

Les déplacements sont plus lents

Le plus important est de prendre conscience de la perte des capacités physiques et intellectuelles de votre chien pour adapter vos activités communes. Il vous faudra évaluer et doser ses besoins. Les activités physiques intenses pourront être progressivement diminuées au profit d’activités intellectuelles qui le stimuleront et vous permettront de conserver une complicité relationnelle.

Adopter un chien plus jeune dans le but de stimuler et redonner de l’entrain au chien âgé peut être bénéfique. Si vous envisagez cette éventualité, faîtes l’acquisition du chiot au tout début de la période de vieillesse de votre chien. Un chiot plein de vitalité peut fatiguer le vieux chien et engendrer une non acceptation du nouveau venu. Vous pouvez toujours demander conseil à votre vétérinaire qui vous indiquera, en fonction de l’état de santé de votre chien, si l’accueil d’un congénère plus jeune peut être positif ou non.

Vivre au quotidien avec un chien vieillissant ne s’improvise pas, des professionnels peuvent vous aider à aménager le nouveau rythme de vie de votre compagnon. Afin d’éviter toute détérioration de la relation avec votre chien, vous pouvez en parler avec votre vétérinaire ou un comportementaliste dès les moindres signes de changements d’attitude.

Pour accompagner votre animal dans sa vieillesse, vous pouvez aussi vous tourner vers les médecines douces comme l’acupuncture, l’ostéopathie, la phytothérapie ou l’homéopathie.
Masser votre chien régulièrement peut également contribuer à l’amélioration de son confort. Ce moment de complicité favorisera la circulation sanguine dans tout le corps, une double action sur le moral et le physique que votre animal appréciera indéniablement.

Le vieillissement est un phénomène irréversible qui doit être accepté le plus sereinement possible par le propriétaire. La médecine vétérinaire, et plus particulièrement la gérontologie, peuvent vous aider dans cette phase de la vie de votre animal.

Enfin, avoir un vieux chien à nos côtés est synonyme d’un nombre incalculable de merveilleux souvenirs qui nous aiderons au moment de sa disparition.

L’arrivée du chiot

Quoi faire à l’arrivée de son chiot ?

Chiot YorkshireL’arrivée du chiot dans votre foyer va perturber vos habitudes, vous passerez tout d’abord peut-être beaucoup de temps en compagnie de votre serpillière. Il faut y être préparé et savoir que cette phase fait partie de l’éducation du chiot, aucune recette magique ne permet d’accélérer le processus d’acquisition de la propreté. Par contre, par vos mauvais gestes ou réactions vous pouvez retarder le moment où votre chiot sera définitivement propre.
Il vous faudra commencer très tôt l’éducation de votre chiot afin de lui fournir rapidement les repères qui lui sont nécessaires pour vivre en bonne harmonie avec vous. Dès l’âge de 2 mois vous pouvez commencer les leçons d’éducation, il suffit de choisir des séances adaptées à ses aptitudes physiques et sa capacité de concentration.

Au moindre doute, faites appel à un professionnel comme le vétérinaire ou le comportementaliste, les premiers mois de la vie du chiot sont déterminants pour le reste de son existence.

Les bonnes attitudes à adopter pour favoriser l’épanouissement du chiot

  • Ne pas laisser le chiot vous mordre ou vous mordiller
  • Procurer au chiot un lieu de couchage au calme
  • Promener le chiot dans des endroits bruyants et variés (ville, campagne, sortie d’école,…)
  • Faire découvrir au chiot des congénères et d’autres animaux (chat, vache, poules,…)
  • Protéger le chiot des accidents domestiques (fils électriques, plantes toxiques, chutes dans les escaliers,…)