Vocalises et peurs

Après une analyse comportementale, j’ai suivi Sooki pendant 5 autres séances d’éducation.

Au niveau de son éducation, Sooki a fait de gros progrès. La marche en laisse est beaucoup plus confortable pour ses maîtres. En matière de comportement, il y a encore des améliorations à attendre sur les aboiements d’interaction. Le travail sur les peurs est déjà bien entamé.

J’ai rapidement compris que les comportements de Sooki, qui a été adopté, étaient en partie liés à son développement dans son premier foyer.

Heureusement pour Sooki, ses propriétaires sont patients et appliquent méthodiquement toutes les consignes. Les résultats sont déjà bien visibles. Il n’y a pas de miracle, pour les chiens peureux, il faut un suivi qui va au delà de l’analyse de comportement. Poser un diagnostic est un début. Ce sont la motivation et l’implication des propriétaires avec l’aide d’un professionnel qui feront toute la différence de la thérapie comportementale dans le temps.

Désensibilisation et socialisation

Je profite de la venue de Twist, chiot berger américain, pour rappeler que certains problèmes de comportement nécessitent un suivi.

Beaucoup de troubles du comportement, après une analyse sur leurs origines, peuvent être gérés en autonomie par le propriétaire qui appliquera de nouvelles consignes.

Parfois, il faut s’engager dans un travail plus long. L’accompagnement d’un professionnel du comportement canin s’avère alors nécessaire pour évaluer l’évolution de la situation et ajuster les consignes sur plusieurs séances.

Une thérapie comportementale prend du temps. Mieux vaut en être conscient pour éviter les déceptions. L’investissement en temps est par contre très gratifiant quand on constate l’évolution du bien être de son chien.